Marc Antoine Muret, un humaniste français en Italie, études réunies par Laurence Bernard-Pradelle, Christine de Buzon, Jean-Eudes Girot et Raphaële Mouren, Genève, Droz, 2020, 659 p. (Travaux d’Humanisme et Renaissance, 510).
Du 22 au 25 mai 2013, s’est tenu à Rome un colloque consacré à Marc-Antoine Muret (1526-1585), le plus italien des humanistes français et à qui « rien de ce qui touchait les textes de l’Antiquité n’était étranger » (p. 45). Ce-dernier ayant fui la France pour «…chercher ailleurs / Un ciel meilleur… » (Ronsard, Les isles fortunées, vv. 39-40) arriva en Italie dès 1554, où il publia chez Paul Manuce à Venise des textes classiques commentés, dont Catulle et Térence. Il rentra ensuite au service du cardinal Hippolyte d’Este en 1558 et, après un court retour en France (1561 à 1563), il s’installa définitivement à Rome à partir de 1563. Il y enseigna la philosophie morale, le droit et la littérature latine à La Sapienza, quasiment jusqu’à sa mort. Philologue réputé, il entretint une correspondance extrêmement abondante, tout en jouissant d’une grande réputation d’orateur.
Voici le compte rendu de Jean-François Cottier: